Nous sommes bien conscients que la France fait un usage excessif du redoublement, au point que cette pratique présente parfois plus d'inconvénients que de bénéfices pour l'élève en difficulté.
Cependant, lorsque l'élève ne maîtrise pas les compétences de base, il arrive que le redoublement proposé soit réellement la bonne solution. Sans redoublement, le risque d'une accumulation de difficultés et d'échec scolaire serait alors accru, au détriment de l'élève.
Oui, il existe des redoublements que l'on pourrait qualifier d'abusifs et, ceux-là, il faut les réduire. Oui, une utilisation mécanique du redoublement pour pallier les difficultés scolaires doit être proscrite.
Par contre, il ne me semble pas pertinent de fixer dans la loi ce qui ne doit pas constituer une orientation, un objectif en soi.
Nous proposons donc de n'envisager le redoublement que lorsque l'élève peut en tirer bénéfice, ce qui suppose une décision au cas par cas, en fonction du type de lacunes de l'élève et de sa personnalité.