Madame Primas, la commission a déjà prévu que le redoublement doit être exceptionnel. Elle ne l’a pas complètement interdit pour tenir compte de certains cas particuliers : une maladie grave, une situation de famille exceptionnellement tendue, éventuellement à la suite d’événements douloureux. Dans ce type de cas, le redoublement peut avoir un sens pour compenser un accident de parcours. Sur ce point, nous considérons que vos amendements, madame Primas, vont un peu trop loin.
En outre, il nous paraît étonnant de ne prévoir le soutien scolaire que durant les vacances d’été : selon nous, le soutien doit intervenir tout au long de l’année et accompagner l’enfant dès qu’il manifeste une difficulté.
Ces différentes considérations nous ont conduits à émettre un avis défavorable tant sur l’amendement n° 38 rectifié ter que sur l’amendement n° 39 rectifié.
Concernant l’amendement n° 281 rectifié, madame Laborde, la formulation que vous proposez – « ne doit être envisagé que si l’élève peut en tirer bénéfice » – est certes de nature à limiter le nombre de redoublements, mais peut être interprétée de diverses façons, tout en relevant un peu de l’évidence : je crois que, chaque fois qu’un redoublement est proposé, c'est évidemment avec l’idée que l’élève va en tirer bénéfice. C'est pourquoi je sollicite le retrait de cet amendement.