L’amendement n° 400 nous paraît ambigu, car il pourrait être interprété de plusieurs façons.
Tout d’abord, on pourrait en tirer la conséquence qu’il faut créer des postes d’enseignants de langues dans le premier degré ou utiliser des enseignants de langues du second degré dans le premier degré. De ce point de vue, il poserait de délicats problèmes statutaires et surtout financiers.
Il pourrait aussi signifier que les enseignants du premier degré doivent recevoir une formation en langues étrangères avant d’être recrutés. Sur ce point, la formation dans les ESPE devrait suffire.
Enfin et surtout, une telle disposition empêcherait l’emploi d’intervenants extérieurs, d’assistants de langue et de locuteurs natifs, alors qu’il faudrait au contraire le développer.