Intervention de Martin Hirsch

Réunion du 24 octobre 2008 à 15h00
Revenu de solidarité active — Vote sur l'ensemble

Martin Hirsch, haut-commissaire :

Je souhaite simplement vous remercier, monsieur le président, ainsi que tous ceux qui vous ont précédé et qui ont présidé la séance pendant ces trois jours de débats.

Je voudrais m’associer aux remerciements de M. le président de la commission des affaires sociales envers Mme Bernadette Dupont, que je ne connaissais pas et dont j’ai découvert la capacité à prendre en charge un texte et à le faire progresser, sans le déformer, en rendant service à chacun. J’ai aussi trouvé extraordinaire qu’elle ait répondu, en 1954, à l’appel de l’Abbé Pierre…

Je salue également M. Éric Doligé, rapporteur pour avis de la commission des finances, qui, comme on l’a bien vu la nuit dernière, a fait preuve d’une grande loyauté à l’égard à la fois de l’Assemblée des départements de France, du projet de loi et de l’intérêt général.

Je suis aussi très reconnaissant aux deux présidents de commission qui ont participé à nos débats.

Tout d'abord, je salue M. Nicolas About qui, depuis le début de nos travaux, a mis toute son autorité bienveillante au service de ce projet de loi. Voilà quelques instants, il a bien voulu affirmer que, si ce texte a été discuté devant le Parlement, c’était grâce à certaines de mes qualités, mais il en a surtout été ainsi parce qu’on savait qu’il soutenait ce projet de loi …

Ensuite, j’exprime ma gratitude à M. Jean Arthuis, qui, en sa double qualité de président de la commission des finances et de président de conseil général, a réalisé plusieurs interventions tout à fait percutantes afin de soutenir ce texte.

Si vous le permettez, monsieur le président, je saluerai également tous les sénateurs qui ont participé à nos travaux.

La pauvreté doit effectivement faire l’objet de débats d’ordre politique, faute de quoi cette question ne sera pas traitée comme elle le mérite. Je l’affirme d’autant plus volontiers que je ne suis pas un homme politique professionnel. Le problème de la pauvreté gagne à être abordé dans ce lieu noble qu’est le Parlement, où il est enjeu de passions et objet de débats.

Monsieur Desessard, le rapport auquel M. Fischer a fait allusion à plusieurs reprises suggère d’indexer la rémunération des plus hauts dirigeants des entreprises sur l’inverse du taux de pauvreté. Peut-être cette idée vous inspirera-t-elle une proposition de loi… Quoi qu'il en soit, un débat politique est nécessaire sur la question de la pauvreté, sinon la « France invisible » restera oubliée.

J’associe à mes remerciements le personnel du Sénat, grâce auquel les débats se sont déroulés au mieux.

Enfin, même si c’est peut-être inhabituel, je voudrais exprimer ma profonde gratitude envers mon équipe, c'est-à-dire envers les membres de mon cabinet et les fonctionnaires des ministères concernés.

Comme vous l’avez souligné, mesdames, messieurs les sénateurs, bien des gens, venus d’horizons différents, issus de partis politiques, d’associations ou du monde professionnel, diplômés ou non, croient en cette réforme. Ils lui ont déjà consacré plusieurs années de leur vie et ils continueront de le faire pour qu’elle entre en application. Ils savent en effet que, grâce à elle, des personnes pourront franchir le pas vers l’activité et s’en sortir. Ils ont estimé qu’il y avait là une réforme qu’il fallait faire avancer contre vents et marées.

À tous, je veux dire merci de donner sa chance à ce projet de loi.

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