Cet engagement différencié ne recouvre pas non plus un clivage entre rural et urbain : comme je l’ai déjà dit, il y va de la volonté et de l’implication des uns et des autres autour d’un projet éducatif.
Si les résultats éducatifs de la France déclinent autant, c’est parce que notre pays n’a plus fait de l’école, à tous les niveaux – l’État, les collectivités, les parents –, la priorité qu’elle doit être.
La vertu du projet éducatif territorial, c’est précisément de sortir de la logique qui consiste à dire : Que l’État fasse ! Qu’il se débrouille ! Autour de l’école, tout le monde doit se réunir, tout le monde doit agir. La réussite des élèves ne peut être seulement la priorité des professeurs