Le problème de l'articulation entre l'INPES et les autres acteurs est accentué par la multiplication des agences sanitaires. On peut d'ailleurs se demander quelle est l'autonomie du pouvoir politique face à elles. Il m'apparaît également que les campagnes de l'institut sont insuffisamment distinctes entre celles qui s'adressent aux opérateurs et celles qui s'adressent aux citoyens. Je note que les termes de contrat d'objectifs et de moyens ont été remplacés par ceux de contrat d'objectifs et de performance, et cette évolution ne me paraît pas neutre.
Vous avez indiqué la nécessité de mobiliser l'hôpital sur la question de la prévention. Je pense que la volonté du monde hospitalier d'agir en ce domaine est ancienne mais que les initiatives qui ont été prises ont dû être sacrifiées en raison des restrictions budgétaires et de la tarification à l'activité. Le rapport remis récemment par Edouard Couty et les orientations prises par la ministre de la santé marquent d'ailleurs une prise en compte de ce problème.