Dans son plaidoyer, Jean-Vincent Placé montre bien qu’il envisage la question sous l’angle de l’urbanisme, c'est-à-dire de la gestion. Il est vrai qu'un établissement public d'aménagement permet une gouvernance mieux partagée entre établissements publics et une meilleure répartition des intérêts des communes et de leurs groupements, tout en maintenant un outil d'État – nous y tenons – adapté aux spécificités et aux enjeux de ce territoire qui a un rayonnement international. Il faut s’acheminer vers un établissement public d'aménagement.
Il n'en reste pas moins que M. le rapporteur pour avis a raison d’insister sur la dimension universitaire. Si j'ai bien compris, il est même envisagé de dissocier la direction universitaire, c'est-à-dire les laboratoires de recherche, et l'opération Saclay, à savoir tout ce qui est relatif à l'aménagement, à l’urbanisme et à l'extension du site, notamment.
Cécile Duflot et moi-même sommes plutôt favorables à l'idée de revenir à un régime ordinaire, même si la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche demande que l’on regarde de près la gestion de l’enseignement supérieur proprement dit.
Le Gouvernement s'en remet donc à la sagesse de la Haute Assemblée.