Mes chers collègues, à vouloir trop prouver, on ne prouve rien du tout !
Le problème que posent ces structures n’est pas pour les communes qui décident de faire une métropole, forme particulièrement intégrée d’intercommunalité qui, lorsque la barque est bien menée, profite aux communes les moins favorisées.
Le problème, ce sont les autres, c’est-à-dire celles qui sont à l’extérieur, en particulier quand la métropole capte, je dirai même vampirise les compétences des départements, voire des régions.
Cela étant, de ce point de vue, l’exemple de Lyon n’est pas celui qui illustre le mieux ma démonstration, je le reconnais, dans la mesure où il y a un partage, et c’est pourquoi je voterai ces dispositions sans état d’âme. Finalement, la métropole lyonnaise fonctionnera sur le même modèle que Paris, en exerçant les compétences départementales et communales. À mon sens, c’est le cas qui prête le moins à la critique, mais c’est une exception.
En effet, on sait très bien qu’à la périphérie des autres métropoles s’est réfugiée toute une partie de la population, qui a quitté progressivement, au fil des décennies, cet ensemble urbain, mais qui vient souvent y travailler et qui vote de façon parfois… étonnante. Ce sont ces gens-là qui posent problème.
Si l’on multiplie les métropoles, comment va-t-on répondre à la paupérisation extensive de ces territoires ?