Notre groupe est défavorable à l’amendement du Gouvernement.
Le DALO, le droit de réquisition mais aussi l’hébergement d’urgence doivent rester de la compétence de l’État.
Ce matin, la presse de mon département, le Val-de-Marne, évoquait l’occupation sauvage d’un gymnase par des dizaines de familles. La maire de cette commune se trouve dans une difficulté sans nom, car elle ne peut reloger ces personnes.
Aujourd’hui, les collectivités n’ont pas les moyens de prendre en charge l’hébergement d’urgence qui doit par conséquent relever du pouvoir régalien de l’État, en concertation avec les communes.