Intervention de Philippe Hirtzman

Commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire — Réunion du 5 juin 2013 : 1ère réunion
Véhicules électriques — Table ronde

Philippe Hirtzman :

Je me dévoue pour rendre hommage à Monsieur Nègre, coordinateur du livre vert de 2011. Nous nous croisons régulièrement, et je peux attester qu'il mouille sa chemise, qu'il est présent, et qu'il joint les actes à la parole.

Chaque constructeur a sa stratégie. C'est de la diversité que naissent les solutions. Nous avons entendu vos messages. Je voudrais vous part de trois convictions.

Premièrement, la voiture électrique pure n'émergera que si elle trouve un public. Ce n'est pas à coup de décrets et d'argent public que l'on développera la demande. On pourra accélérer un phénomène, mais non le créer.

L'avenir réside en partie dans le véhicule hybride rechargeable. Le choix d'un véhicule électrique dépend de deux facteurs : son autonomie et son coût. Le véhicule hybride représente un compromis satisfaisant à cet égard : la question de l'autonomie a été résolue, celle du coût un peu moins, puisque la présence de deux moteurs a nécessairement un coût.

Les initiatives viennent pour la plupart des échelons suivants : départements, syndicats d'électrification rurale, syndicats de développement local (SYDEL), syndicat départemental d'énergie et d'équipement de la Vendée (Sydev)... et non des grandes métropoles. En Vendée, dans le Loir-et-Cher, en Indre-et-Loire, dans le Calvados, les utilisateurs de voitures électriques sont touchés dans une moindre mesure par les questions de pollution urbaine. En revanche, ils sont sensibles à l'économie que représente l'épargne de 70 euros par semaine, somme qui serait dépensée pour le plein d'essence nécessaire à la réalisation de leurs trajets domicile-travail.

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