On achète aujourd'hui un véhicule électrique au prix d'un véhicule thermique. La location de batterie représente 79 euros par mois ; avec la charge il faut ajouter 70 euros en plus. Cela représente 150 euros par mois. L'usager doit mettre ce coût en perspective avec celui des pleins d'essence : plus il est utilisé, plus un véhicule électrique est rentable.
Deuxièmement, l'Ademe ne met pas à l'écart les villes moyennes. Le cahier des charges du programme d'investissements d'avenir met l'accent sur le service public et l'accès à tous de ces infrastructures. Il est destiné à financer les grands projets, ce qui permet d'éviter un émiettement des aides. L'une des grandes innovations, voulue par le ministre Montebourg, est d'accorder les aides à tous les types de collectivités, qu'elles aient vocation à être maîtres d'ouvrage ou non. Par exemple, la région Nord-Pas-de-Calais ne sera pas maître d'ouvrage, mais nous espérons qu'elle fédérera et catalysera les initiatives, à partir de son schéma régional de la mobilité.
Troisièmement, l'auto-partage favorise l'appropriation des véhicules électriques par les conducteurs. Pour mettre fin aux nuisances urbaines et liées aux hydrocarbures, les élus locaux doivent prendre la main. Dans le Nord, M. Percheron en fait une affaire personnelle. Il en est de même de M. Merceron, en Vendée.