Nous avons effectivement constaté un manque d'information et de promotion du véhicule électrique. Notre association, qui est professionnelle, effectue cette démarche auprès des professionnels et des collectivités territoriales. Le public que nous touchons est composé de personnes qui se sont déjà intéressées à ces questions.
Nous avons organisé un tour de France avec l'UGAP, la centrale d'achat public, la Poste et l'AVERE France. Nous avons déjà été dans six villes, et poursuivrons notre circuit en juillet. Nous y présentons des exposés sur les voitures électriques ainsi que des véhicules, que les représentants des collectivités peuvent essayer.
Nous réalisons aussi une tournée des entreprises, dont témoigne par exemple le road show d'Abbeville, pour exposer les avantages du véhicule électrique. Nous y expliquons que le coût total de possession du véhicule est très positif.
L'AVERE distribue également des trophées aux collectivités qui soutiennent le véhicule électrique, pas nécessairement en acquérant toute une flotte de ce type de véhicules, en développant plusieurs infrastructures : la mise à disposition de vélos électriques en libre service, l'achat de véhicules d'entretien électriques... Nous cherchons ainsi à diffuser les bonnes pratiques, pour faire savoir que certaines collectivités arrivent à déployer des initiatives décisives.
Le problème du bruit semble effectivement mineur, mais la Commission européenne s'en est saisie puisqu'elle a travaillé à une directive pour sonoriser les véhicules électriques.
S'agissant des standards des prises, un projet de directive a été présenté. Il reprend les standards de type II et combo II pour une charge rapide, qui sont utilisés en Allemagne mais pas en France. La France devra donc se mettre à niveau, mais cela ne représente pas un problème insurmontable, si cette transition est préparée dans de bonnes conditions. Il faut effectivement une prise électrique harmonisée, pour les véhicules hybrides rechargeables qui effectuent de longues distances.
Trois loueurs sont membres de notre association et proposent des véhicules électriques à leurs clients. Mais ce n'est pas très développé. Ces expériences doivent être valorisées, au moyen de certificats d'économie d'énergie, ou de primes.
Les véhicules à pile à combustible et à hydrogène entrent dans notre champ de compétence. Les véhicules à pile représentent une solution alternative intéressante, mais qui n'est pas mature aujourd'hui. Il est difficile d'en acheter, et les louer est coûteux. Pour les véhicules à hydrogène, il faudrait recréer tout un réseau, alors que le réseau électrique a l'avantage de déjà exister.