Enfin sur le volet « recherche », je relève deux points. D'une part, la notion de transfert est importante. Il est normal de retourner vers la Nation le produit de nos recherches. Je suis très attaché à cette notion. D'autre part, le sort réservé à l'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) nous préoccupe. Peu importe sa structure juridique, c'est son indépendance, la transparence de ses mécanismes de décision, la possibilité de s'appuyer sur ses avis qui importent. Nous sommes très attachés à ses trois missions - l'évaluation des établissements de recherche, l'évaluation de nos formations et l'évaluation de la gouvernance -, qu'elle doit exercer de façon concomitante. Nous restons très vigilants sur le devenir de la structure chargée de l'évaluation.