Il y a une tentative de convergence, mais on en est encore loin. Les IFRS ont une approche conceptuelle, alors que les US GAAP se fondent sur des respects de seuils et de probabilités.
Il existe un autre corpus de normes qui a pris le dessus sur les autres : c'est celui des agences de notation. Aujourd'hui, il n'y a pas un projet chez EDF qui ne soit pas analysé sous l'angle de la méthodologie des agences. Je rappelle qu'au 31 décembre 2012 la dette nette d'EDF était de 39 milliards d'euros. Si l'on tient compte de l'appréciation de Standard & Poor's, en y ajoutant la provision pour risque nucléaire, la dette s'élève à 74 milliards d'euros ; pour Moody's, elle s'élève à 64 milliards d'euros. Sur les marchés, ce sont ces éléments qui sont pris en compte par les investisseurs et les analystes. Il y a donc des retraitements importants à faire sur les informations fournies par les documents de référence.