Nous sommes confrontés à l'hypothèse de l'adoption par l'Europe des normes IPSAS qui sont des normes IFRS pour le secteur public. Aujourd'hui, le travail fait à Bruxelles n'est pas pour nous rassurer sur la capacité que nous aurons à ne pas nous placer au niveau de l'IPSAS board comme nous avons été amenés à le faire en matière privée avec l'IAS board.
Nous avons constaté des déséquilibres dans la manière dont nous marchons vers une norme comptable mondiale. Dans nos recommandations, il y a l'enjeu des PME, mais aussi celui des pays pauvres pour lesquels les normes doivent être adaptées à leurs besoins. Le processus de mondialisation de nos règles nécessite de l'équilibre. Cela passe par la restauration du principe de prudence et de fiabilité.