Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il n'existe pas d'identité unique. Les identités sont multiples. La question consiste à savoir comment les révéler. Lorsque nous avons élaboré le rapport de 2011, nous avons été très frappés par l'énergie et la créativité des jeunes que nous avons rencontrés. Toutefois, le regard porté aujourd'hui par la masse de la population sur les jeunes qui habitent ces quartiers sensibles n'est pas bienveillant. Dès lors, il s'agit de trouver des lieux ou des thèmes de rencontre pour changer le regard et l'enrichir. J'aimerais avoir la réaction des responsables du centre social Les Bourrely, de Marseille, qui ont une expérience de terrain tout à fait instructive.