Il faut rappeler que les traités font du principe de subsidiarité un principe directeur de l’Union européenne. Les interventions de l’Union doivent se limiter à ce qui est indispensable et laisser un espace aux vies démocratiques nationales. Qu’il y ait de larges discussions à l’échelon européen est naturellement acceptable et souhaitable, mais à condition qu’elles n’aboutissent pas à un brouillage des responsabilités. À cet égard, certaines interventions ont pu nous inquiéter ces derniers temps.
Je terminerai mon propos en abordant un sujet qui, du moins je l’espère, sera également évoqué par le Conseil européen : la situation en Turquie. Il s’agit d’un pays engagé dans des négociations d’adhésion, ce qui doit nous conduire à nous montrer exigeants. On ne peut accepter d’un pays candidat que la répression de manifestations y prenne des formes excessives, pas plus qu’on ne peut accepter qu’il occupe une partie du territoire d’un État membre de l’Union européenne.