Intervention de Jean Bizet

Réunion du 19 juin 2013 à 21h30
Débat préalable à la réunion du conseil européen des 27 et 28 juin 2013

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme beaucoup ici, je suis très heureux de l’organisation de ce débat préalable au Conseil européen qui se tiendra les 27 et 28 juin prochain. Ce prochain Conseil européen est particulièrement important pour deux raisons au moins.

D’abord, il abordera les questions de la croissance, de la compétitivité et de l’emploi, sujets majeurs pour l’Europe et pour la France alors que les prévisions économiques sont plutôt négatives pour 2013, la récession se profilant sur la zone euro.

Ensuite, dans ce qui paraît être la tentative du Président de la République pour renouer une relation de proximité avec l’Allemagne, la contribution que la France et l’Allemagne proposeront à leurs partenaires européens pour renforcer l’Europe de la stabilité et de la croissance mérite toute notre attention.

C’est de cette relation franco-allemande que je voudrais vous entretenir ce soir, mes chers collègues.

D’une certaine façon, nous sommes sensibles à ce qu’une partie de l’actuelle majorité soit venue à de meilleurs sentiments à l’égard de l’Allemagne. Pour autant, nous conservons une part de doute et de perplexité. C’est pourquoi le groupe UMP a déposé ces jours derniers une proposition de résolution pour préserver avec l’Allemagne une relation empreinte de dynamisme, de confiance et de compréhension réciproque. Je souhaite, à l’occasion de la présente discussion, ouvrir ce débat au sein de notre assemblée, car il me semble que la représentation nationale a à connaître de cette question.

Je ne vous cache pas que nous sommes très inquiets de certaines positions défendues par une partie de l’actuelle majorité gouvernementale, et nous aimerions une clarification définitive, monsieur le ministre. La France ne peut pas être l’otage des différentes sensibilités du parti socialiste ou des différentes composantes de la majorité gouvernementale.

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