Cependant, les méthodes employées et la politique mise en œuvre me semblent produire l’effet inverse !
Je ne demande pas que l'on suive en tout point l'Allemagne, mais, à certains égards, ce pays constitue tout de même un modèle.
Dans l'énumération qu'a faite M. le ministre, je suis tout à fait favorable à la taxation des transactions financières, qui avait d’ailleurs été lancée sous la précédente majorité. De même, le Fonds européen d'aide aux plus démunis répond à une mission de générosité qui me semble aller de soi.
Monsieur le ministre, puisque nos relations sont cordiales, permettez-moi de vous parler ouvertement. J'ai été quelque peu surpris que vous ouvriez tout à l’heure votre intervention sur le poulet chloré et la qualité de la viande. Bien sûr, ce sont des dossiers importants dans notre négociation avec les États-Unis, mais, à l'échelon européen, l'essentiel reste tout de même la compétitivité. Que faites-vous pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises ?
Je commence la plupart de mes interventions en reconnaissant que vous avez hérité d'une situation difficile. Toutefois, de grâce, ne l'aggravez pas !
M. Sutour a eu raison de parler tout à l'heure de subsidiarité. Il est en effet essentiel que chaque pays puisse mener la politique qu'il souhaite. Pour autant, nous ne devons pas perdre de vue la convergence et la gouvernance européennes.
Monsieur le ministre, puisqu’il faut choisir un chemin français, je vous demande quel est celui que vous comptez emprunter pour baisser les dépenses, les impôts et les charges.
Pensez-vous que la taxation à 75 % soit véritablement stimulante et contribue à donner une bonne image de la France ? La conséquence de cette mesure n’est-elle pas la diminution de 13 % des investissements étrangers ?
Monsieur le ministre, que comptez-vous faire encore pour les retraites ? Le bon sens commanderait assurément d’aligner leurs règles sur celles de nos partenaires.
Je serais heureux d'avoir, sur ces points précis, des réponses précises de votre part.