Certes, mais le premier n'a pas le même volume. L'avenir, ce sont les énergies réparties. Notre système devra être modifié : il faudra développer l'utilisation de la biomasse, construire des lignes à haute tension, autoriser les collectivités locales à devenir énergéticiennes, dans toutes l'étendue du terme. Ces transformations seront mieux comprises par nos concitoyens que des messages nationaux qui ne manqueront pas de susciter des polémiques médiatiques, telle la polémique sur le nucléaire. En matière d'investissements, il faut définir des priorités et essayer de s'y tenir. Certains investissements conditionnent les autres. Par exemple, le programme de compteurs dits communicants est la base de départ pour introduire l'énergie renouvelable dans notre réseau. Sans cet investissement de quatre milliards d'euros, nous n'avancerons pas.
Si vous parvenez à faire passer ce message, il y aura une adhésion. C'est sur l'habitat qu'il y a le plus à gagner, mais dans l'ancien, les progrès seront le résultat d'une multitude de décisions individuelles. Les vrais décideurs, qu'il faut former, ce sont les artisans ! La loi du 13 juillet 2005 n'a guère été traduite dans les faits. La conjoncture a bon dos, il faut agir. Vous trouverez au Sénat des gens prêts à vous aider et à servir de relais dans les départements, pourvu que vous fassiez passer un message clair.