Nos vins ne bénéficient donc d’aucun dumping. Les seuls soutiens apportés concernent l’amélioration du vignoble et la promotion des indications géographiques. De telles mesures ne sont pas de nature à distordre le commerce international.
Quoi qu’il en soit, l’Europe ne doit jamais négliger la force de son marché ni le poids qu’elle a lorsqu’elle parle d’une voix unie et cohérente. C’est pourquoi, comme vous l’avez rappelé, le Président de la République a appelé à une convergence des positions entre les vingt-sept États membres de l’Union européenne.
Monsieur le sénateur, nous comprenons bien évidemment les inquiétudes de nos viticulteurs. La Chine est un pays où la présence française est forte et importante. Mais, je vous le dis ici, ni l’Europe, ni la France, ni la Chine n’ont intérêt à engager une guerre commerciale.
Aujourd'hui, nos différends ne portent, j’y insiste, que sur 1 % de nos échanges. Nous devons donc, plus que jamais, privilégier la voie du dialogue, un dialogue que nous voulons approfondi, régulier et qui doit, en permanence, être ouvert. Nous aborderons ce dossier demain dans le cadre de la commission conjointe sur le commerce et l’économie entre l’Union européenne et la Chine.
Retenez une chose, monsieur le sénateur : nous sommes dans une logique non pas de surenchère ou d’escalade, mais bel et bien de transparence. Soyez assuré que le Gouvernement reste bien évidemment très mobilisé et vigilant, tout en étant parfaitement serein quant à l’issue de cette procédure. §