Je serai brève, car j’ai prononcé une longue déclaration préalable, qui, je l’espère, vous aura, mesdames, messieurs les sénateurs, éclairés.
En matière d’évaluation, il faut toujours se méfier des positions trop tranchées. En l’occurrence, vos réactions ne m’avaient pas gênée : il me semble en effet tout à fait légitime de faire valoir une position nuancée sur le sujet.
Sur l’amendement n° 80, le Gouvernement émet un avis défavorable.
Concernant l’amendement n° 9, j’ai le sentiment qu’il est satisfait dans la mesure où la méthodologie adoptée par ce nouveau Haut Conseil s’appuie, d’abord, sur la validation et l’accréditation d’une procédure, d’une méthode d’évaluation proposée par les unités mixtes de recherche. Nous recherchons bien la responsabilisation. Je me permets d’insister sur ce point : l’autonomie, c’est la responsabilisation !
Vous pouvez nous reprocher de façon incantatoire de détricoter l’autonomie, mais en vous opposant à chaque nouvelle responsabilité accordée aux organismes, aux entités qui font vivre la recherche ou l’enseignement supérieur, en suspectant des petits arrangements entre amis, quelle autonomie défendez-vous ? Le bon chercheur, le bon enseignant-chercheur, est d’ailleurs autonome par définition !
Plutôt que d’avoir à émettre un avis défavorable sur cet amendement, je voudrais inciter le groupe écologiste à le retirer, parce qu’il me semble satisfait.