Intervention de Richard Yung

Réunion du 27 juin 2013 à 15h00
Représentation des français établis hors de france — Article 2

Photo de Richard YungRichard Yung :

rappelez-vous ce que Pascal disait en substance de l’homme, cette menue poussière au regard de l’infini !

Le vote conforme, c’est notre responsabilité. Je comprends que vous ne la partagiez pas, mais c’est celle de la majorité, ici et à l’Assemblée nationale. Nous ne pouvons pas entrer dans une logique d’opposition des deux chambres.

Vous prétendez que nous assujettissons le Sénat à l’Assemblée nationale. C’est déjà le cas et, de toute manière, personne n’entend modifier la Constitution ! La politique, c’est d’abord la reconnaissance de la réalité des choses ; il me semble que le général de Gaulle a eu des paroles précises à ce sujet, et nous le suivons sur ce point.

Vous vous demandez pourquoi nous choisissons un scrutin indirect sans pour autant accorder plus de pouvoirs à l’AFE. Je ne vois pas le lien entre les deux. Le Sénat est élu au scrutin indirect, et il jouit de tous les pouvoirs que vous connaissez. À mes yeux, ces deux éléments sont complètement déconnectés et votre argument n’est pas pertinent.

Il me semble enfin que voter cet amendement reviendrait à remettre en cause l’ensemble de la réforme. Cela nous renverrait à un calendrier par trop étalé dans le temps. Vous reprochez au Gouvernement d’agir dans la précipitation, mais, s’il ne le faisait pas, que n’entendrions-nous sur ce gouvernement qui ne fait rien, alors qu’il s’était engagé à réformer l’AFE !

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