Intervention de Didier Guillaume

Commission des affaires économiques — Réunion du 10 juillet 2013 : 1ère réunion
Audition de Mme Anne Lauvergeon présidente de la commission « innovation 2030 »

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Le fait que l'on reparle aujourd'hui d'État stratège et que l'on refuse le déclin industriel est positif. Tous les outils dont l'État disposait auparavant ont été démontés ou se sont épuisés par manque de moyens. On réalise à présent que le libéralisme ne sauvera pas la planète. Il faut au contraire une économie « planifiée » avec des stratégies. La régulation est l'une des réponses sur lesquelles tout le monde s'accorde.

Deux sujets me semblent importants et générateurs d'emplois.

Le premier est celui de la fibre optique. Au-delà du support matériel se pose la question des usages. Il existe de multiples niches dans de nombreux secteurs. À titre illustratif, dans le département de la Drôme, un hôpital a été maintenu à Nyons uniquement grâce à la fibre optique qui a permis de le relier aux hôpitaux de Lyon ou Valence, pour certains usages comme la radiologie.

Le second sujet est celui de l'énergie. Il s'agit d'un problème crucial à l'échelle de la planète, et nous n'avons pas suffisamment d'entreprises pour innover. Il faut continuer à avancer dans ce domaine, en particulier dans le nucléaire. Contrairement à Ronan Dantec, je pense que dans les quarante prochaines années, il faudrait que nous soyons capables de construire une quarantaine ou une cinquantaine de centrales nucléaires de plus petite puissance. Jean-Louis Borloo avait l'opportunité de le faire mais cela n'a rien donné.

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