Entre une bonne terre agricole et une mauvaise, il vaut mieux, bien sûr, bâtir sur la mauvaise. Mais le risque est de considérer que les mauvaises terres sont propres à l'urbanisation, alors que chaque terre a son rôle à jouer, terres agricoles comme terres naturelles. Un projet agricole de territoire global, élaboré avec les chambres consulaires, me paraît plus intéressant, pour réfléchir à ce que seront demain l'agriculture et l'alimentation sur nos territoires. Nous devons persévérer dans la densification urbaine : les centres des petites villes offrent un énorme potentiel de reconstruction ou de réappropriation de bâtiments fermés. L'étalement est dangereux, même sur des terres au potentiel agricole médiocre.