Toutefois, alors que certains auraient souhaité une baisse plus importante du taux du livret A, le taux de 1, 25 % semble constituer un bon compromis entre deux impératifs.
Le premier impératif, c’est de protéger les petits épargnants, qui sont des millions à choisir dans le livret A un moyen de sécuriser leur épargne. Ce livret comme le livret de développement durable ont d’ailleurs connu une seconde jeunesse grâce au relèvement de leur plafond puisque, pour la seule année 2012, ce sont environ 50 milliards d’euros qui ont été collectés, chiffre à comparer aux 18 milliards d’euros de 2011.
Le second impératif, c’est d’utiliser le livret A comme force de frappe pour relancer notre économie.
C’est vrai pour le « choc d’offres » en matière de logement : les objectifs ambitieux mais nécessaires de 150 000 logements sociaux nouveaux par an…