Mon amendement n° 53 relance le dispositif « Stop pub » instauré par le ministère de l'écologie et du développement durable en 2004, et qui consistait à mettre gratuitement à la disposition du public, par l'intermédiaire des mairies et associations volontaires, trois millions d'autocollants permettant à chacun de manifester son souhait de ne pas recevoir les imprimés publicitaires gratuits. Or sa diffusion s'est tarie depuis 2004, et selon une étude de l'Adème, il n'est respecté que dans la moitié des cas. Ces autocollants étant eux-mêmes des déchets, les collectivités doivent débourser 110 millions d'euros par an pour leur traitement. Au-delà de la problématique environnementale, la publicité est une forme d'intrusion mal supportée par une part importante de nos concitoyens.