Oui. J'étais la semaine dernière au Vietnam, deuxième exportateur mondial de riz. L'un de nos LMI y travaille sur la culture du riz. Le changement climatique, la salinisation des terres et l'apparition de maladies font en effet craindre de nombreux problèmes économiques auxquels la recherche doit apporter une réponse. Nous travaillons ensemble : le président de l'académie nationale vietnamienne des sciences agronomiques a souhaité cofinancer les projets du laboratoire - tandis qu'auparavant, les pays du Sud attendaient que nous investissions. Nous dialoguons également sur les enjeux de fond : le Vietnam souhaitait l'étendre à la filière café, nous nous y sommes opposés.
Nous avons cinq LMI au Maroc, à la demande du ministre marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche, au nom des relations étroites qui unissent nos systèmes respectifs d'enseignement supérieur. Mais nous ne pourrons pas déployer 200 laboratoires dans le monde, car ce n'est pas notre vocation.