Comme le démontre son rapport d'activité, l'IRD est singulier à deux titres. Sa première spécificité est de mener des activités de recherche pour le développement dans le sud, activités qui ne constituent absolument pas une recherche de seconde zone. Ses succès scientifiques sont incontestables : l'IRD publie chaque année 12 à 15 articles dans les trois plus grandes revues mondiales : Nature, Science et PNAS (Proceedings of the National Academy of sciences). Pour un institut ne comptant que 750 chercheurs actifs, c'est un bon indicateur de performance. Si nous pouvons comprendre le sida, la biodiversité, le changement climatique, c'est parce que nous étudions ces enjeux de façon globale, à partir du sud.