Les biotechnologies sont utilisées quotidiennement dans les laboratoires de recherche en France. La question sensible des OGM, c'est l'application aux champs de toutes ces technologies (épigenèse) de mutation du vivant. Il faut donc disposer en laboratoire d'une expertise technique et continuer à le faire en laboratoire public : écarter à priori ces technologies par peur de leur impact est un pari risqué. La question politique, c'est :
- la pertinence des projets qui se développent : sur quoi les faire porter (par exemple la résistance des plantes au stress hydrique), dans quel but (permettre aux entreprises semencières de vendre leurs semences ?)... ;
- la parcimonie: il faut choisir la meilleure des techniques et sur un mode économe en ressources ;
- la transparence.
Les scientifiques ne peuvent seuls résoudre ces questions.