Bien entendu. Notre comité compte des virologues, des immunologues, des cliniciens, qui sont en première ligne et qui connaissent fort bien les priorités de la recherche. Ils sont aussi en première ligne dans d'autres commissions, comme à l'ANRS, avec laquelle nous collaborons directement. Nos appels d'offres ont des caractéristiques un peu différentes, tout comme les montants qui sont attribués, mais il existe une certaine complémentarité. On peut par exemple financer du personnel pour un projet de recherche soutenu par l'ANRS.
Nous intervenons parfois pour financer le post-doctorat d'un jeune chercheur, après que l'ANRS a pris en charge son doctorat, ou pour une dernière année de thèse, lorsque les possibilités de l'ANRS ont été épuisées.
Qu'il s'agisse de la France ou des pays en développement, il existe peu d'alternatives en matière de projets de recherche sur le VIH, qui relèvent soit de l'ANRS, soit de Sidaction, toutes proportions gardées, bien entendu.