Évidement. Des pays auparavant considérés comme sous-développés sont en train de nous doubler aujourd'hui. Si nous considérons que l'Afrique sera le continent d'avenir et que tous les jeunes chercheurs de ce continent suivent leurs études dans des universités américaines, nous risquons d'être fort dépourvus à terme et avons intérêt à ce que ces chercheurs viennent en France.
Pour prendre un autre exemple, l'ex-ministre de la santé en Chine, Zhu Chen, a réalisé son post-doc à l'hôpital Saint Louis et il regarde la France avec sympathie. Il promeut les centres d'investigation clinique français en Chine. Il s'agit d'un excellent chercheur, qui vient de publier un papier dans Nature. Il dirige également le pôle de génétique de Shanghai, qui appartient au réseau Aviesan Sud. Autrefois, les laboratoires chinois étaient d'un piètre niveau et ne disposaient d'aucune publication de qualité, contrairement à aujourd'hui. Nous avons donc tout intérêt à être présents en Chine.