La confidentialité d'un certain nombre de textes représente en soi un élément de complexité, au même titre que l'absence de communication sur les motivations d'un avis défavorable. Néanmoins, lors des échanges directs que nous avons avec les fonctionnaires des établissements, il est possible de leur donner des exemples de projets de coopération pouvant entraîner un avis défavorable.
Cette difficulté rend donc indispensable un contact rapproché avec les établissements. A mon sens, le dispositif ne fonctionnerait pas si nous n'avions pas ce dialogue de confiance avec les universités, et il est rendu possible par la nomination d'un Haut Fonctionnaire dédié à la sécurité, au sein même des établissements. Son rôle est essentiel car il est proche du terrain, et se trouve en lien direct avec les chercheurs pour leur donner les éléments d'explication nécessaires. Sans ce chaînon, les incompréhensions seraient bien plus grandes.