Nous exerçons notre fonction dans le cadre de notre tutelle et nous devons trouver le bon réglage entre les exigences de la recherche et l'impératif de sécurité. Nous devons donc expliciter nos critères, sans nuire à l'objet même de la recherche et de la coopération. Ce réglage n'est pas évident, surtout que le dispositif est récent et qu'il suscite encore des interrogations. Il peut, par exemple, arriver que le projet d'accueil d'un doctorant reçoive un avis défavorable, alors que ce chercheur présentait un potentiel important et qu'il a aussitôt été inséré dans un laboratoire étranger. Les réactions d'incompréhension sont nombreuses, mais nous espérons les limiter dans les prochains mois et années, à la faveur de la montée en charge du régime.