Ce type de discours, que tiennent les médias, la CBLT, la FAO, les chefs d'État, est décalé par rapport à réalité scientifique qui ne fait l'objet d'aucune controverse entre les chercheurs : si la surface du lac Tchad varie considérablement d'une année à l'autre, d'une saison à l'autre, elle est relativement stable depuis 40 ans. Nous restons dans les mêmes proportions d'échelle, à un niveau plutôt bas qui est favorable aux activités économiques telles que le pâturage et l'agriculture. L'un des enjeux est d'apporter aux responsables des connaissances scientifiques claires.