Le principal critère est la légitimité scientifique sur le lac Tchad, objet de l'expertise, un sujet qui a été peu traité ces dernières années, et encore moins dans les pays riverains. Ensuite, la représentation des quatre pays riverains ; une nécessité puisque la commande a été passée par la CBLT et que nous voulions aboutir à une vision complète du lac. Le Nigéria en particulier, parce qu'il contribue à la moitié du budget de la CBLT, devait absolument être présent. Or, pour des raisons historiques, nous avons moins de relations avec les Nigérians. Les grandes violences dans le nord de ce pays ont compliqué les choses. Nous avons dû nous adapter chemin faisant.
Pour les identifier, nous sommes passés par le réseau des sciences de la nature de l'IRD et le réseau des sciences sociales du Cirad et de Paris I. Trouver des personnes disponibles et fiables pour constituer une équipe opérationnelle en conciliant ces nombreux paramètres s'est révélé difficile : les collègues compétents sont souvent surchargés de travail.