L'Orstom, l'ancien IRD, était arrivé dans cette région en 1953 pour traiter de la disparition possible du lac Tchad, parce qu'on parlait de capter une partie de l'eau vers le Niger. En fin de carrière, j'en suis venu à souhaiter que notre recherche soit mieux utilisée. Quand l'Orstom a créé un département dédié aux expertises, j'avais écrit à son responsable que nous pourrions ainsi offrir beaucoup plus qu'en répondant à des appels d'offres en même temps que des bureaux d'études. Notre place naturelle est d'aider les Etats ou les institutions à bien poser les questions, à s'assurer qu'il n'y a pas déjà été répondu et que les bureaux d'études le font bien. Là nous avons une légitimité, une connaissance utile. Nos instituts ont intérêt à mieux organiser cette activité.