Je comprends bien que, dans le langage courant, on partirait des mots « violences sexistes » pour arriver aux mots « violences au sein du couple ». Reste que ce stage ne s’adresse pas à des personnes qui commettent des actes de violences sexistes, mais à des personnes qui ont commis des actes de violence au sein de leur couple.
Ce n’est pas l’heure d’entrer dans des discussions de grammairiens. L’énumération gagnerait à commencer par les termes « violences au sein du couple », même s’il n’est pas inutile que les stages traitent aussi des autres violences sexistes. Notre objectif, comme nous le disions avant la suspension, c’est d’affirmer que la violence conjugale est inacceptable. Il est également de prendre toutes les mesures, aussi bien répressives que préventives, pour qu’elle ne se produise plus dans la société. D’autres violences sont tout aussi inadmissibles, mais elles répondent à d’autres logiques, et donc à d’autres traitements.