Comme vient de le dire Mme la rapporteur, la parité dans les instances dirigeantes des fédérations sportives est l’objectif à atteindre. Il importe, tout d’abord, de favoriser la pratique sportive féminine, puis de faciliter l’accès des femmes à ces lieux de pouvoir que sont les fédérations sportives nationales. Mais, quand les femmes ne représentent que 30 % des pratiquantes d’une fédération, vouloir en imposer 50 % au sein des instances dirigeantes, c’est presque de la « super-parité ».
La commission de la culture a donc considéré que les mêmes objectifs, qu’il faut garder en tête, pouvaient être atteints avec un seuil minimal de 40 %. Tel est l’objet de l’amendement n° 106.
Quant à l’amendement n° 107, il ne faut pas se voiler la face : les fédérations rencontrent bien des difficultés à faire appliquer le droit actuel, qui impose de respecter la proportion de pratiquantes au sein des fédérations dans leurs instances dirigeantes, mais il est tout aussi évident qu’il faut faire la part de la mauvaise volonté.