Cet amendement vise à redonner aux fédérations sportives des responsabilités importantes en matière de parité et d’éducation des jeunes. J’ai été troublée de m’apercevoir que, quel que soit le sport, l’idée était finalement passée dans les mœurs que les premières finales, les finales des perdants, les petites finales, celles des femmes, avaient lieu le samedi et la vraie finale, celle des hommes, le dimanche, jour de grande audience. On donne là, me semble-t-il, une image extrêmement négative du sport féminin, à l’inverse de ce que nous souhaitons instaurer au travers de ce projet de loi.
Selon nous, c’est aux fédérations sportives de veiller, chacune avec ses contraintes, dans la concertation, à assurer les conditions d’une audience équivalente pour les finales, qu’elles soient féminines ou masculines.