Intervention de Roger Karoutchi

Réunion du 2 octobre 2013 à 14h30
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Suite de la discussion en deuxième lecture d'un projet de loi dans le texte de la commission

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

Je conviens que, en Île-de-France, plus encore qu’ailleurs, car la concentration de population y accentue les phénomènes, se concentrent des problèmes considérables de péréquation et d’inégalités. Mais nous pouvons trouver des solutions. Demandons-nous si, dans un premier temps, il faut vraiment que la métropole soit un EPCI ? Ne peut-on pas apprendre à travailler ensemble en créant un établissement public respectant les EPCI locaux ? Ensuite, d’autres étapes s’imposeront peut-être. Avançons ensemble sans stigmatiser les élus locaux et sans dire que tout ce qui a été fait ne sert à rien, car ce n’est pas vrai !

Il est vrai en revanche que, par rapport au Grand Londres, nous sommes en retard. La dynamique économique du Grand Londres a été beaucoup plus forte, mais elle ne s’est pas opérée dans les mêmes conditions. Ce n’est pas un problème de structure, c’est plutôt un problème de volonté politique, de décisions économiques, notamment sur le secteur de développement à privilégier.

Mesdames les ministres, permettez-moi de conclure sur un autre sujet. Je sais que le Parlement n’est pas toujours rapide, mais tout de même ! Que Mme la ministre de l’égalité des territoires et du logement ait adressé voilà cinq jours au directeur général de l’établissement public foncier Île-de-France une lettre lui annonçant qu’il était chargé de la préfiguration de l’établissement public foncier unique de la région qui va être mise en place par la loi, avant même que celle-ci ne soit votée, n’est pas admissible !

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