La volonté de vouloir garder la main sur certaines richesses et les recettes fiscales est claire. Or les recettes liées à la présence de grandes entreprises à La Défense ne doivent pas profiter qu’aux seules communes de ce territoire. Toutes les communes du bassin de vie doivent en bénéficier, car ceux qui travaillent à La Défense viennent de l’ensemble du territoire francilien.
Dernier exemple en date : l’ouverture d’un conservatoire à Puteaux, qui va coûter 70 millions d’euros financés grâce à la manne financière de La Défense, alors que beaucoup d’élus franciliens éprouvent les plus grandes difficultés à boucler leur budget communal. Il y a donc urgence à organiser une meilleure répartition des recettes fiscales à l’échelle du territoire. La métropole est sûrement le meilleur moyen d’apporter cette réponse.
Pour conclure, je souhaite battre en brèche quelques faux arguments qui ont été avancés par ceux qui s’opposent au texte.
Certains évoquent le retour d’un diktat de Paris sur sa proche banlieue. C’est oublier que le conseil de la métropole ne sera composé que de 25 % de Parisiens. En conséquence, 75 % des conseillers seront des banlieusards. Ce serait plutôt à Paris de s’inquiéter d’une mainmise de la banlieue.