Je vous remercie beaucoup, madame la ministre, de votre réponse très complète et argumentée.
Je suis satisfait que nous partagions la même préoccupation. Lorsque des événements d’importance majeure peuvent réunir la communauté nationale – ces événements sont rares, et les compétitions sportives en font partie –, il serait bon de ne pas créer ce que l’on pourrait appeler une fracture sociale télévisuelle en excluant, pour des raisons financières, certaines personnes de ce rassemblement.
J’ai bien noté que le sport féminin serait plus et mieux pris en compte. Le basket est d’ailleurs un bon exemple.
J’ai également noté qu’une concertation allait être mise en place avant la fin de cette année, en liaison avec le CSA, pour trouver un équilibre, qui m’apparaît aujourd’hui absolument indispensable. Il fut un temps où l’Eurovision négociait avec l’ensemble des partenaires au nom de toutes les chaînes européennes, dans un bel esprit mutualiste. À plusieurs, on est plus fort que seul ! Nous savons que les retransmissions de grands événements sportifs sont une préoccupation non seulement pour nous, mais aussi pour tous nos concitoyens européens. Par conséquent, peut-être serait-il intéressant d’ouvrir une réflexion à ce sujet.
J’ai noté enfin que vous estimez qu’il s’agit là d’une véritable mission de service public et qu’il est nécessaire de mieux l’assurer. Je le répète, les événements sportifs créent parfois une véritable communion nationale. Il est donc nécessaire que tout le monde y soit associé et que personne n’en soit exclu pour des raisons financières.
Je vous remercie à nouveau, madame la ministre, de votre réponse, et des engagements que vous avez pris.