Il s’agit de donner comme compétence à la métropole la réalisation d’actions tendant à la réduction de la pollution lumineuse.
L’article L. 5219-1 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction proposée par la commission, précise que la métropole du Grand Paris est constituée non seulement en vue de promouvoir un modèle d’aménagement durable, mais aussi pour améliorer le cadre de vie de ses habitants.
Or la pollution lumineuse n’est pas seulement causée par les enseignes lumineuses. Elle vient aussi du nombre de watts que nos lampadaires et autres moyens d’éclairage public diffusent dans l’atmosphère, sans que ces sources de luminosité soient nécessaires à l’éclairage de nos rues.
Non seulement ces lux évaporés dans la nature coûtent très cher à la collectivité en raison de l’utilisation d’électricité non productive, mais surtout, nous savons qu’aujourd’hui les nuits ne sont plus assez noires pour nous permettre de dormir §et de voir les étoiles. La santé et le cadre de vie des jeunes et des moins jeunes pâtissent de ce phénomène.
C’est pourquoi je vous propose de rappeler dans la loi la nécessité absolue d’agir contre la pollution lumineuse.