Les réticences de certains pays à aider la Grèce ou la récente bataille sur les perspectives financières et le projet de budget pour 2014 témoignent de ce constat, d’un certain retour aux égoïsmes nationaux.
J’en ai bien conscience, ce n’est pas en rêvant d’un grand soir fédéral, comme nous le faisons parfois, que nous réussirons à faire renaître une conscience européenne chez nos concitoyens. Nous y parviendrons en menant des politiques concrètes, qui répondent à leurs besoins réels.
L’année 2013 a été décrétée « Année européenne des citoyens » par l’Union européenne. Cela signifie que nous devons mettre le citoyen au cœur des actions, qu’elles soient menées à l’échelon local, national ou européen.
J’admets que le Gouvernement a œuvré en ce sens. Sous l’impulsion de notre pays, l’aide alimentaire aux plus démunis a été rétablie, un fonds pour l’emploi des jeunes a été créé, une politique d’investissement au service de l’emploi a été décidée. Il faut poursuivre dans cette voie !