On a alors assisté à un déchaînement de violence comme on n'en avait jamais vu auparavant.
D'ailleurs, les termes utilisés pour qualifier ces événements sont assez caractéristiques : « émeutes », « crise des banlieues », « violences urbaines »... Rappelons aussi les articles parus dans la presse internationale, un quotidien étranger allant jusqu'à titrer : « Paris brûle ! »
Or l'abandon de ces territoires par tous depuis plusieurs années explique la situation. De nombreux responsables politiques, syndicaux, associatifs et du monde de l'entreprise le reconnaissent. Personne ne peut nier le lien entre misère et violence, même si la misère n'explique pas tout, et ne justifie rien.
Mais tout montre que ce qui avait été entrepris par le gouvernement précédent pour tisser le lien social commençait à porter ses fruits.