Intervention de Jean-Pierre Chevènement

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 17 octobre 2013 : 1ère réunion
Loi de programmation militaire — Examen des amendements extérieurs

Photo de Jean-Pierre ChevènementJean-Pierre Chevènement :

L'affaire BAE ne prouve rien. Quand l'Allemagne parle, elle se fait entendre, ce qui n'est pas le cas de tous les pays... L'Allemagne s'est opposée à la fusion d'EADS et BAE pour des raisons que nous connaissons mal, mais qui touchent sans doute à ses intérêts vitaux. De même, elle a bloqué un accord sur la réduction de CO2 pour défendre ses grosses cylindrées. On ne peut pas en conclure que la participation au capital des industries de défense est devenue superflue. Nous ne voyons pas clair dans l'avenir de DCNS ou de Nexter. Le président-directeur général de DCNS, Patrick Boissier, dit vouloir s'affranchir de la domination de l'État, mais pour privilégier quelles alliances ? Céder les parts de l'État ne me paraît pas de bonne politique. Je préférerai que l'on réduisît de 85 à 80 % la participation de l'État dans le capital d'EDF, ce qui ne changerait rien.

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