Le sud de la France est plus particulièrement menacé par une éventuelle épizootie.
Nous savons que la lutte contre les vecteurs de ces maladies s'avère plus que délicate, car les campagnes de démoustication sur d'immenses superficies, qui entraînent, de plus, des risques de pollution, sont d'une efficacité limitée.
Un vaccin existe pour la fièvre catarrhale, mais aucun pour le West Nile.
Une diffusion d'informations auprès des principaux acteurs, que je salue pour la part active qu'ils prennent dans ce domaine - je pense aux vétérinaires, aux éleveurs, mais aussi aux médecins, peu formés sur les maladies tropicales -, paraît indispensable ; il conviendra toutefois de l'entourer de toutes les précautions nécessaires pour ne pas générer d'angoisse.
Pour finir, j'aborderai des questions financières.
Si je me réfère au rapport de notre collègue Gilbert Barbier, rapport abondamment détaillé et - je dois le dire - objectif, je suis surpris que la commission des affaires sociales ait émis un avis favorable à l'adoption des crédits du programme « Veille et sécurité sanitaires ».