Le présent projet de loi de programmation militaire est le moins mauvais possible dans le cadre budgétaire donné. Reste que ce cadre budgétaire n’est pas satisfaisant, et la trajectoire financière sur laquelle il repose est beaucoup trop tendue.
Le succès ou l’échec de cette loi repose de façon excessive sur des éléments aléatoires. En outre, cela a été dit, le texte va se traduire par une diminution significative de l’effort de défense.
Dans ce contexte, l’amendement vise, d’une part, à dessiner une trajectoire financière qui permette à notre effort de défense de ne pas descendre en dessous de 1, 5 % du PIB et, d’autre part, à desserrer la contrainte financière en autorisant l’État à privatiser des entreprises comme Nexter ou DCNS