Afin d’obtenir ce volume de ressources, sans modification des crédits budgétaires, ce qui serait contraire à nos engagements européens en matière de réduction des déficits, ou qui supposerait de réduire les crédits des autres missions du budget général, il faut que les cessions de participations financières d’entreprises, cotées ou non cotées, soient de 20, 8 milliards d’euros sur la période, les autres recettes étant inchangées par ailleurs.
Un tel volume de cessions de participations est envisageable quand on sait que le portefeuille coté de l’État sera de plus de 75 milliards d’euros à la fin de 2013. À ces participations cotées, il convient d’ajouter les entreprises non cotées telles que Nexter ou DCNS, dont la privatisation, je l’ai dit, rapporterait plusieurs milliards d’euros à l’État.